L’étude de matériaux organiques, par leur intégration dans des transistors et des diodes, a été un axe privilégié ces dernières années. Ces actions ont permis de mettre en place de fortes collaborations avec 5 équipes de chimistes dont 3 appartenant à l’ISCR (collaboration locale), 1 avec l’université de Stuttgart (Collaboration internationale) et 1 avec l’institut LCM de l’école polytechnique (collaboration nationale). Nous souhaitons, pour le prochain contrat, profiter de ces opportunités pour développer la mise en forme de nouveaux matériaux semiconducteurs organiques en utilisant les techniques d’impression. En effet, jusqu’à présent ces matériaux étaient déposés par évaporation alors que notre objectif est de diminuer les coûts de production de nos dispositifs électroniques. En particulier, nous démarrons des études pour dissoudre ces composés dans des solvants non agressifs pour l’environnement et en particulier soluble dans l’eau. L’objectif premier est d’obtenir des circuits électroniques entièrement imprimés et écoresponsables. Pour atteindre ces objectifs d’une électronique non polluante, nous démarrons également des activités sur les matériaux biosourcés. Ces activités comportent une prise de risque importante mais de premiers résultats sur la fabrication de dispositifs électroniques sur des substrats entièrement biosourcés nous encouragent dans cette voie. Une étape importante, dans ce contrat, sera le développement d’isolants organiques biosourcés répondant aux cahiers des charges pour la fabrication de transistors. En parallèle, l’équipe MaCSE de l’ISCR se lance également dans cette voie en étudiant des semiconducteurs biosourcés et nous sommes engagés ensemble pour la fabrication d’un transistor entièrement imprimé, biosourcé et à faible coût de production.